Attesté dans la procession à la fin du XVIIIe siècle, le géant des archers se dénomme Tyran. De retour dans le défilé en 1807 après l’autodafé révolutionnaire, sa tête est refaite par l’artiste Emmanuel Florent.
En 1845, il est représenté sur le calendrier du journal L’Echo de la Dendre.
Sur l’Esplanade, il accompagne le mayeur qui tire la première flèche d’un concours des sociétés de tir à l’arc.
En 1850, Tyran se métamorphose en Ambiorix.
Dans un contexte d’histoire nationale, il représente un héros gaulois qui a résisté à César et personnifie la jeune nation belge. A l’époque, l’historien Dubiecki identifierait Ath à l’Attuatuca Tungrorum, donc la cité d’Ambiorix. |
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Portant l’épée, il est figuré en archer avec carquois et flèches.
Coiffé d’une peau de bête comme un guerrier gaulois, il porte une cuirasse et un large manteau.
Jusqu’à la fin des années 1870, Ambiorix est accompagné par des archers.
Ensuite ils sont remplacés par les Zouaves de Lessines et les Pinsonnistes.
Au XIXe siècle, son accompagnement musical est assez hétéroclite: la musique de
Lanquesaint en 1852, celle du Collège royal en 1853, celle de Rebaix en 1855, puis à nouveau le Collège royal en 1856, etc. Depuis au moins 1906 jusque la guerre de 1940-1945, la (Phil)Harmonie athoise égaille Ambiorix. Par la suite, la fanfare d’Irchonwelz reprend le flambeau, au moins depuis 1964. |