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Refrain
Sonne, tonne, Marie Pontoise Du haut clocher de Saint-Julien Chante à la campagne athoise Tous nos hiers et nos demains... Chante-nous fort la mémoire d'Ath
Fille de la Dendre et des moissons Chante la gloire du Grand Goliath Et la force de nos traditions... Dis-nous donc l'âme des villages Dis-nous le coeur de la cité Des paysans le long ouvrage Le dur labeur des ouvriers Dis-nous pourquoi tant nous aimons Ce petit bout de notre terre Nos géants jusqu'à la passion Ath éternelle en Pays Vert Couplets I. Au temps guerrier du Moyen Âge Baudouin, le sire bâtisseur Planta au cœur de deux rivages Un donjon sombre et querelleur. A l'ombre de la Tour Burbant, Nobles guerriers, menue piétaille, Marchands, forains, bourgeois, manants T'ont fait grandir en tes murailles. Les siècles ont fatigué le temps, Mais toi ma ville, à toute époque, Tu fais l'histoire à pas de géants, Car tu es Ath, bâtie sur roc. II. Dans tous les les coins de l'univers, On reconnaît que nos géants Sont les plus beaux d'la terre entière Nous on l'savait d'puis cinq cents ans... Le Grand Gouyasse et sa Madame Mamzelle Victoire et l'fier Samson Ambiorix, l'aigle bicéphale, Le Grand Bayard... Nous les aimons Dans nos quartiers, dans nos villages, Vivent bien d'autres beaux géants Qui sont comme le plus bel hommage Du peuple d'Ath à ses enfants ! III. Pour goûter l'âme des Athois Il faut venir à la ducasse Il faut les voir pleurer d'émoi Quand ils acclament leur Gouyasse Tous les enfants de la cité, Toutes les bonnes gens de sa campagne Ne sont que cœur et amitié, Quand il embrasse sa compagne... Si l'Athois aime ses beaux géants, C'est parce que son cœur est d'or, C'est parce qu'il aime tout en grand, Il aime, il aime toutes voiles dehors... |